16 août 2012

prolifération d'algues

Depuis quelques temps une algue envahissante prolifère dans le Blavet. Avec la chaleur on la voit fleurir en surface et s'étendre presque d'une rive à l'autre formant de long filaments.

Même le passage de l'écluse se retrouve envahi. D'où provient cette algue ?


Cette algue qui n'en est pas une. c'est l'élodée, une plante aquariophile venue d'Amérique du Nord au XIXe siècle et qui ressemble effectivement aux algues.

Bien sûr cela rend le Blavet non navigable, puisque ces longs filaments s'enroulent autour des hélices des moteurs de bateaux. Cette année il y a eu très peu de navigation, car dès que le soleil pointe le bout de son nez, cette plante prolifère presque à vue d'oeil.

Alors comment est elle arrivée ici ? personne ne le sait, l'élodée serait originaire du Canada, alors sous la coque d'un bateau, ou bien quelques graines malencontreusement tombées de la poche d'un aquariophile ? peu importe, maintenant le problème est  :comment se débarrasser de cette plante !. 

Le Blavet, ce canal si tranquille, si reposant, chaque jour j'emmène les chiens se promener sur le chemin de hallage, et au détours d'un virage on peut apercevoir à certaines heures, deux petites loutres qui jouent dans l'eau, sur la rive de l'autre coté nous avons aperçu un petit chevreuil, le soir on peut entendre les buses et les voir planer au dessus de la forêt qui entoure le Blavet.

Le reflet du ciel sur la rivière et les arbres qui semblent plonger dans l'eau, la blavet est le miroir des berges, a chaque détours des méandres de ce canal le paysage et la luminosité se transforme pour laisser aller l'imagination.

L’élodée vient gâcher toute cette sérénité.

Et puis un matin, un étrange engin flottant est arrivé.


 Il racle le fond pour retirer ces sortes d'algues, qui n'ont rien à voir avec les algues vertes, mais ensuite des tas sont déposés sur les rives, où l’élodée se dessèche, mais le vent fait son travail et va re-semer les petites fleurs.

De plus il parait impossible d'en venir à bout, aujourd'hui d'autre filaments ont déjà proliféré un peu plus loin et se rapproche du repère des loutres.

Espérons que quelqu'un trouvera une solution à cet envahisseur !

En revenant de Pontivy, j'ai aperçu une petite bête pleine de poil avec une magnifique petite queue de la taille d'un furet, traverser la route très très vite.
C'était un vison.
J'ai appris que les visons étaient nombreux dans la région, suite à la tempête  de 1987, au cours de laquelle 40 000 visons d'Amérique se sont échappés d'un élevage du Morbihan. La conquête de la Bretagne est quasi-totale comme l'a révélé une enquête de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage menée en 1999. Les visons se sont très bien acclimatés à la région et vivent désormais à l'état sauvage.

Allez, demain je retourne à mes travaux, c'est moins poétique mais je dois avancer.







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire